lundi 26 avril 2010

Ma Titine

Ou comment pousser jusqu'au bout le vice de la chasse au vintage.

Topito (un site qui publie des top 5/10/20 sur tout et n'importe quoi) nous offre les 20 plus belles voitures modernes au look rétro.

Vous trouvez votre bonheur?
n° 1. Holden Efijy (2007)


n° 4. Ford Forty-Nine (2001)


n° 5. Nissan Figaro (1991)

n° 12. Bufori La Joya (2004)
n° 19. Toyota Origin (2000)

J'adore le look follement japonais de cette n°19! J'ai l'impression de voir un businessman tokyoite à lunettes, hyper classe, briefcase à la main. Mais ça doit être ma récente obsession pour le Japon qui parle...

Classement complet ici.

jeudi 22 avril 2010

C'est le printemps!

Bien inspirée par Shalima, j'ai craqué pour les tennis Bensimon Liberty éditées chez Sarenza.
Rien que leur achat m'avait donné le moral. Maintenant que j'ai des fleurs à mes pieds, j'ai l'impression d'être guidée par le printemps!
Ca rend la vie plus joyeuse.


Au fait, ceci est mon premier message utilisant Flickr pour mes photos. Gain de temps et de qualité, du coup ça me forcera à faire des efforts sur l'esthétisme de mes photos parce que là, c'est pas trop ça.


Trop?

9h30, matin de vacances.
2 tasses de café pour l'un des derniers petit-dej partagés - tadadam moment Ricoré - (je vous rappelle que je déménage bientôt), ma mère et moi, assises et papotant, mains réchauffées et langues brûlées.
Je lui dis que je me suis achetée une paire de chaussures hier.

"Nooon??! Encore??"

Alors forcément sa réaction me fait réfléchir: est-ce que j'achète trop? Trop souvent? Pour trop cher?

Normalement c'est le genre de réponses que ton compte en banque est censé te donner, pas ta conscience.
Bon d'accord, ta conscience aussi un peu, mais là c'est beaucoup plus difficile.


Soyons clairs, les chaussures d'hier, de magnifiques babies à talons gris-souris avec des petits lacets trop mignons, viennent du stock André et ne m'ont coûté que 20€. On va dire que ce n'est donc pas ce genre d'achats qui pourrait me faire culpabiliser.
Sauf que j'ai tendance à les accumuler, les achats de ce genre. Mon armoire est loin de désemplir et pourtant, récemment je l'ai vidée de tous ces petits hauts et jeans troués que j'avais accumulés depuis mes 15 ans et jamais jetés.

Alors il va falloir que je me calme si je ne veux pas faire mentir le libellé de ce post "Je ne suis pas fashion addict mais j'me soigne". Et ralentir ma conso de marinières, bottines, petites vestes et gilets en coton.

Cela dit, il suffit que je dise ça pour que mes Bensimon édition limitée arrivent par la Poste... Rahhh, monde cruel!

Cuisinophile

J'ai des envies de cuisiner mais personne pour qui le faire (ça va déjà ça fait pas du tout désespérée). Sans blague, je me sens le mixeur qui s'agite, la casserole qui fait du pied, le rouleau à pâtisserie qui frémit...
Rohlala c'que vous pouvez avoir l'esprit mal tourné tout de même! Non mais dites donc, pas de ça chez moi!

Du coup, comme j'ai pas de colonie de vacances à nourrir sous la main, je passe le temps en ressortant de vieilles photos pas si vieilles, de juste après mon retour en France, d'une belle après-midi dans Paris et d'un gâteau à la rhubarbe à tomber!








mercredi 21 avril 2010

Dace

D'accord il faut avoir le portefeuille plutôt bien fourni pour oser s'aventurer sur leur shop. Mais rien que pour les très belles photos, je trouve que ça vaut le coup d'être téméraire.





mardi 20 avril 2010

London/Paris/New York

Je suis fan des illustrations de Blanca Gomez - Londres, Paris, New York:



J'ai un faible pour celle de Londres, même si ma ville préférée reste bien sûr Paris (à vous de voir)

J'adore aussi

... ce couple d'amoureux:


... ces fonds d'écran pour iPhone (encore faudrait-il que j'ai un iPhone!):


... ou encore ces drôles de cupcakes:

Mais Blanca Gomez est largement connue pour ce gentleman élégant, qu'on a pu voir sur tous les blogs de déco:



A shopper ici. J'hésite à craquer pour les amoureux en vespa mais c'est maaaaal!

lundi 19 avril 2010

Man up!

L'autre jour, mon frère se détendait les neurones devant un vieil épisode de How I Met. On va faire comme si tout le monde connaissait cette série parce que les trailers, c'est pas mon truc.

Bref donc il était affalé dans le canapé, je faisais de l'ordi juste derrière tout en regardant d'un oeil. Et il en était à l'épisode où Marshall passe des entretiens et hésite entre le job de ses rêves au salaire inférieur à celui d'une souris dans un laboratoire vs. un boulot sans aucune morale mais où il gagnerait des lingots. Et là, un truc m'a frappée!

Parce que le grand Marshall, il est en entretien avec le recruteur de la boîte de méchants, qui essaye à tout prix (et à grands frais) de le convaincre d'accepter son offre. Et vazy que j'te sors le gros chèque et tous les arguments qui vont avec: grande maison, grands restaurants, grande famille à charge...
Grande famille... J'ai grave bondi de ma chaise quand Mister I'll Recruit You lui demande s'il veut des enfants et que ce grand dadais de Marshall lui répond qu'il en veut 4!
Ca parait anodin comme ça, on s'en fout après tout, c'est le problème des scénaristes. Sauf qu'imaginez un instant que le grand Marshall soit une grande Marshallette (une nana quoi). Vous vous imaginez, les filles, dire au mec qui veut vous embaucher que vous avez l'intention d'avoir 4 enfants? Hein? Hein?

A priori j'en veux 5 moi, pas tout de suite mais bon, un jour ou l'autre quoi. Et j'adorerais papoter couches et nombre de chambres avec mon employeur, mais c'est le genre de léger petit détail qui me ferait prendre la porte en moins de 5 secondes, un charmant "On vous rappellera" sur les bras.

Pour continuer sur le sujet, je serai vendredi 7 mai à la "Grande journée finale des Etats Généraux de la femme" organisée par Elle sous la présidence de Simone Veil. Ca m'obligera à sécher 6h de cours mais tant pis, y a des choses plus importantes.


dimanche 18 avril 2010

Green Gate

En ce moment, je ne rêve que de ça:









Collection GreenGate à trouver chez Loulou Addict ou chez Retro Déco...

Promis, je ne craquerai pas avant d'avoir emménagé dans mon nouveau chez moi!

The rock of the days

Je ne pensais pas sauter le pas un jour. Ca faisait bien 5 mois que ça me travaillait, que ça me manquait même, mais de là à le faire pour de vrai... Pas un caprice de crise d'ado à retardemen, juste le sentiment qu'il me fallait ça pour être vraiment moi.

Et puis coincée à Paris alors que j'aurais du être (à) LA , mes vacances étant parties en fumées comme celles de milliers de gens, ce samedi après-midi c'était l'occaz' ou jamais. Je passe devant une boutique beaucoup trop gothique pour ma petite sensibilité, une deuxième, une troisième, me mets un grand coup de pied aux fesses et entre. Et puis là tout se fait très vite et simplement.

15 minutes plus tard, je ressors avec l'oreille un peu différente, mais c'est tout à fait moi et je ne regrette absolument pas.
Même pas mal!



mardi 13 avril 2010

jeudi 8 avril 2010

Your heart is as black as night



Notre coeur est peut-être noir mais c'est dans du rouge et du bleu que la blonde et jolie Melody accueille son public à l'Olympia.
Moulée dans son tailleur noir puis fatale en drapé nude et escarpins rouges, sa voix, la plus douce de toutes, nous transporte. On pourrait dire qu'elle manque parfois de force et de crescendo mais c'est son univers.

Elle fait de la scène sa maison, en un instant. Y invite ses musiciens, ses amis, ses amusiciens.

Un saxophoniste qui se paye le luxe de jouer de deux saxos à la fois! Pas simplement de l'un, puis de l'autre. Il joue des deux simultanément, becs en bouche manches en mains, et les deux sons s'entremêlent, issus du même souffle, si parfaitement synchronisés. Il alterne de temps en temps avec une flûte traversière ou une clarinette et on s'attendrait presque à le voir sortir une trompette de ses poches!

Pendant ce temps là, le contrebassiste fait danser son instrument comme un charmeur de serpent, comme si cette imposante contrebasse était une bonne amie qui réclamerait tantôt des chatouilles, tantôt des caresses. Et ses sons si graves, si simples, si profonds, me donnent vraiment envie de pleurer. Je les sens frapper à la porte de mon coeur.

Le batteur en chaussettes donne le rythme, je ne retiendrai que son émerveillement devant la belle et le respect qui émane de la façon dont il la regarde chanter.

Deux artistes invités sont venus d'Allemagne et rentabilisent sacrément bien le voyage: un violoncelliste hallucinant de génie, qui joue avec la pédale et les arrangements, la mèche folle lui tombant sur le front, et va même jusqu'à se servir de son violoncelle comme d'une guitare, posé sur ses genoux. Avec lui un guitariste plus discret, et les deux se lancent dans des duels de génie sans fins.



Melody Gardot, elle, veut bouger et ce n'est pas sa canne discrète qui l'en empêchera. Elle nous parle de la prison mais on sent bien que sa prison c'est son corps et on voudrait l'aider, la soutenir par nos applaudissements.

Elle veut tout maîtriser de la chorégraphie des instruments mais est désarmante quand elle oublie les notes de l'un de ses morceaux, essaye de les retrouver puis se réinterromps, n'y arrive pas et s'excuse bien trop. Comment en vouloir à cette voix et à ce talent?

Elle veut nous faire rigoler dans un français au délicieux accent américain. Et elle y réussit. La Melody joue la comédie. J'imagine qu'ils ne doivent pas s'ennuyer, en tournée avec un numéro pareil.

Est-il besoin de préciser qu'on passe un excellent moment, sourire aux lèvres et tête dodelinante, talon tapant la mesure et claquements de doigts essayant de la suivre. La maison de Melody est un havre. Elle chante "Birds may cease to spread their wings" et on jurerait entendre le chant des oiseaux.

On regrette simplement qu'elle n'ait pas enlevé ses lunettes (noires) pour nous montrer ses yeux (...bleus?). Ainsi, le véritable mystère de l'âme demeure.

dimanche 4 avril 2010

Easter Cookie

Découvrez la playlist BC avec Gorillaz


Du chocolat blanc pour ce dimanche de Pâques... tout gris.

Plus de chasse ni aux oeufs, ni aux chocolats et encore moins aux Kinder ici. C'est ça de devenir grands: même plus le droit de se goinfrer de chocos planqués entre les arbres et dans les buissons, de courir dans le jardin pour être celle qui fera la meilleure récolte, de sourire ensuite devant l'énorme panier rempli de couleurs, qui tronera dans la cuisine pendant 3 semaines.

Tiens je me demande si un parent pragmatique a déjà pensé à congeler les chocolats de Pâques pour les ressortir l'année suivante et leur refaire faire un tour dans la nature... ??

Alors pour marquer quand même l'événement, je me lève tôt et cuisine les premiers cookies de ma vie (à 22 ans, c'est une première fois vraiment tardive!). Vu le titre de ce blog, il fallait bien passer le pas un jour.






Et j'accueille T. puis H. au réveil avec des cookies au chocolat blanc et écorces d'orange confites. Qui a dit que Pâques n'existait plus pour les grands enfants?





En ce moment, à part développer ce que j'appelle mes envies de mère de famille (soirées tisane, sport le midi, cuisine-cuisine-cuisine), je profite du retour en cours, synonyme de rer A à répétition, pour lire-lire-lire.
Celui qui m'a tenu compagnie ces 4 derniers jours :




Au départ je l'ai juste acheté parce que j'adorais la couverture!

Une belle histoire sur les différences culturelles et contre les a priori et l'égoïsme. Une bonne leçon de vie amoureuse.

Next on the list: le nouveau Anna Gavalda. Je n'ai lu aucun de ses livres jusqu'ici, j'imagine que je me considère un peu "au-dessus" de ces romans à l'eau de rose. Mais c'est rafraichissant et ça se lit comme un bonbon qui fond sur la langue. Alors pourquoi pas?

Bon c'est pas tout ça mais j'ai un Gateau lightissime à la rhubarbe auquel m'attaquer moi!